Stand Up Paddle
OCEAN-OUTRIGGER | L'ESPRIT OO | DISCIPLINES


Photo : Greg Rabejac


Originaire des îles d’Hawaï, le stand up paddle est une forme ancestrale du surf remis au gout du jour dans les année 2005/2006 à Hawaii puis dans le reste du monde.

Dans le langage hawaïen, cette discipline porte le nom de Hoe he’e nalu : se tenir debout, ramer, surfer, une vague (to stand ; to paddle ; to surf ; a wave).

Le surfeur, debout sur une planche de surf, utilise une pagaie rallongé type pirogue pour se déplacer sur l’eau.

Les passionnés de surf ont remis au goût du jour cette discipline car elle représente un excellent outil pédagogique qui facilite l’apprentissage du surf.

En dehors du plaisir incontestable de la glisse, le stand up paddle offre de multiples avantages aussi bien pour les novices que pour les surfeurs expérimentés.

La position debout sur la planche met le rameur en confiance, lui évite d’avoir mal au dos et accroît sa visibilité ce qui lui permet de mieux apprécier ce qui se passe autour de lui comme l’arrivée d’une vague par exemple ou encore d’estimer la profondeur de l’eau.

De plus, les dimensions de la planche favorisent son équilibre si elle est adapté au niveau de partique et aux conditions.



Photo : archive Beach Boys Waikiki

Au début des années 1960, un Beach Boy de Waikiki, se déplacent en SUP pour photographier les touristes qui apprennent à surfer.

A partir des années 2000, quelques surfeurs hawaïens tels que Dave Kalama, Rick Thomas, Brian Keaulana, Archie Kalepa, Titus Kinimaka se lancent dans la pratique du SUP qui représente de part sa polyvalence une alternative au surf ainsi qu’un excellent moyen de s’entraîner et de rester en forme.

En effet, sa pratique permet de développer efficacement l’endurance et la résistance tout en se faisant plaisir car la discipline offre des possibilities multiples.

Au fil des années, ces athlètes ce sont retrouvés à l’occasion de grands événements sportifs comme la Molokai et pour la Makaha Surf’s Big Board Classic.

Depuis, un véritable engouement s’est développé autour de cette discipline aussi bien en Océanie, qu’en Europe, aux Etats Unis ou encore en Amérique Latine. Aujourd’hui, le SUP possède sa propre division au sein de la plupart des courses de paddleboard au monde.



Photo : Rabejac


Progressivement, l’activité se structure, de nombreux clubs et associassions sont créés.

La principale différence entre le surf moderne et le SUP est que ce dernier peut se pratiquer en l’absence de vague. Ainsi, on peut ramer en SUP sur l’océan, comme dans les ports, sur les lacs, les rivières ou toute autre grande étendue d’eau.

Une pagaie de SUP se compose : d’un manche, d’une poignée et d’une pelle, sa forme varie en fonction de son utilisation.

Traditionnellement en bois, elles sont aujourd’hui fabriquées en carbone et en fibre de verre, elles sont ainsi plus légères et plus résistantes.

De nos jours, la majorité des planches de SUP sont fabriquées à partir de matières composites (résine epoxy, mousse polystyrène).



Photo : Greg Rabejac

 

Certains watermen pratiquent le stand up paddle parce que c'est surement une très bonne manière de s’entraîner sur l'eau. D'autres le pratique pour avoir accès au surf sans avoir à trop se mouiller... Mais la raison principale du renouveau de ce style ancien est simplement qu'il est une façon très fun de se mettre à l'eau.

Depuis peu, le stand up paddle ou surf debout à la rame, est devenu un sport populaire. Laird Hamilton nous explique tout sur ce sport de glisse :

" Chacun peut s'adapter à cette façon de glisser. La position debout donne confiance et évite de se faire mal au dos. C'est la discipline tout-terrain puisqu'on peut la pratiquer aussi bien en mer que sur un lac ou une rivière. En ce sens, c'est une des glisses la plus accessible avec l’outrigger canoe. " A l'occasion de sa venue sur le Championnat du monde de longboard à Anglet en mai 2007, Hamilton a encore une fois démontré la large palette du SUP en pagayant à la cool sur l'Atlantique, un exercice qui vaut selon lui toutes les séances cardio-fitness du monde.



Photo : Rabejac

Autre intérêt du Stand up paddle et non des moindres : il s'impose comme un parfait outil pédagogique pour faire ses premiers surfs sur la vague. " On évite la délicate phase où il faut se relever et une fois la vague prise, les dimensions de la planche facilitent l'équilibre”.

Mais attention aux problèmes d'affluence. Le stand up paddle est une très jolie façon de démocratiser le surf, mais le public intéressé n'aura pas nécessairement la culture et la connaissance de l'environnement suffisantes pour éviter les dangers liés à sa pratique.
 

 
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