Duke Kahanamoku
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Duke Kahanamoku. Photo : Bishop museum


Duke Paoa Kahinu Mokoe Hulikohola Kahanamoku plus connu sous le nom de « Duke » ou « The Duke » ou encore Paoa pour les Hawaïens et les îles polynésiennes a profondément marquer le monde de la natation et du surf moderne durant la première moitié du 20ème siècle. Duke est né le 24 Aout 1890 à Honolulu (Hawaï) et termine sa vie le 22 janvier 1968.  

La légende personnelle du « Duke » est née le 11 août 1911, à Honolulu Harbour, lors d’une rencontre amateur de natation où il a battu le record du monde sur 100 m nage libre.

En 1911 : Il obtient trois records de nage libre lors de sa première course de natation dans le port d’Honolulu. Ce qui provoqua chez les voisins américains des doutes et créa une polémique entre l'état d'hawaï et les USA à l'époque.
En 1912 : Il gagne la médaille d’or aux jeux olympique et obtient le record du monde du 100 M nage libre à Stockholm, gagne aussi la médaille d’argent sur le relais 4x200M crawl.


La culture de la pirogue fait partie intégrante de la vie du Duke.
Photo : Bishop Museum

Au cours de sa carrière il remporta cinq médailles olympiques dont trois titres. Considéré comme le pionner des Waikiki Beach Boys, Duke enseigna le surf et la pirogue à Waikiki Beach, pour gagner sa vie.
La même année, il introduit le surf sur la côte Atlantique des USA.

Il nagea à l’époque le 100 m nage libre en 1 min 00s 4. Ce qui est une performance inouïe pour l’époque. Il détient ce record du monde de 1912 à 1922.

En 1914 il introduit le surf en Australie et devient un héro au yeux des premiers surfers australiens.

En 1915, il introduit le surf en nouvelle Zélande.

De 1915 à 1932, il aide fortement au developpement de la natation et du surf en Californie.

En 1917, il surfe une vague d’une longueur inouie à Waikiki sur une planche de 16 pieds en bois plein sans derives. Avec 1km500, c’est surement un des plus long ride jamais réalisé sur une vague.



Duke Royal en surf tantem. Photo : Bishop Museum


Il grandit à Waikiki où il pratiqua et développa le surf et la natation acheter kamagra oral jelly pas cher. Quotidiennement, lui et d’autres « beach boy » se réunissaient sous un arbre appelait Hau à Waikiki. C’est ainsi que l’expression « beach boy » est née.

Ensemble, ils consacrent leur temps à surfer, nager, réparer les filets, « shaper » des planches de surf, faire de la pirogue et chanter. Ce groupe constitue le noyau de ce qui deviendrait plus tard le Hui Nalu, le premier club de surf de l’histoire du surf.
Considéré comme le meilleur « Waterman » du groupe, il en devient le leader. Son attitude et son mode de vie servent d’exemple à ses confrères.



Duke avec sa planche de plus de 16 pieds. Photo : Bishop Museum


Il préférait surfer sur des planches traditionnelles en bois, construites à la manière des anciennes planches Hawaiiennes appelées « Olo ».

Ils les appelaient « papa nui ». Duke compte parmi les rares qui ont osé surfer le premier spot de surf de Waikiki, nommé Castle’s, réputé pour ses groses vagues. Il possédait la plus grande planche de tous les surfeurs, elle mesurait plus de 16 pied. Cette planche était fabriquée en bois de Koa selon les méthodes pratiquées par les anciens hawaïens. « Olo » désignait la planche de surf en Hawaïen. Selon Duke, ces planches étaient conçues pour surfer les grosses vagues. Par ailleurs, il consacra beaucoup de son temps à observer les méthodes ancestrales de fabrication de planches de surf hawaïennes et s’inspira fortement de celles-ci pour fabriquer ses propres planches de surfs et ses canoës. Nul autre surfeur de l’époque n’égalait son savoir à ce sujet.



Duke et ses amis, à Wakiki. Photo : Bishop Museum


Après sa carrière sportive, il occupa le poste de shérif à Honolulu de 1932 à 1961. Duke Kahanamoku «  Le Père du surf Moderne »,  figure emblématique du peuple Hawaïen, des surfeurs et des watermen accomplis, il participa activement à la popularisation du surf. Il mit sa notoriété à profit pour développer cette discipline et véhiculer à travers le monde l’esprit du Aloha spirit...

« Il avait une tranquillité intérieure » se souvient Kenneth Brown.

 
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